Un
élément peu remarqué qui concourt, lui aussi, au génie de Claude Gellée, c’est
l’apparition dans ses dessins aussi bien que dans ses tableaux des pins du
Latium, ces grands conifères majestueusement simples, auxquels la campagne romaine
doit beaucoup du sentiment de grandeur qu’elle inspire à qui sait encore la
regarder. Or ces arbres étaient restés inconnus de tous les paysagistes qui
précédèrent le Lorrain, comme les Carrache, et même de Poussin, bien qu'il vécût lui aussi à Rome. En voici trois, dont
le dessin fait ressortir la pureté formelle, et donc la noblesse.
Claude Lorrain, Vue avec des pins, 1640, 15,7 cm x 12,4 cm, Haarlem, Teylers Museum. |
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