On admirera le classicisme de la langue : le rythme,
la période, l’argumentation, et l’on méditera sur l’impossibilité qu’il y
aurait, aujourd’hui, à prononcer, en quelque ville de France que ce soit, de
tels discours, parce que l'auditoire ne pourrait les comprendre, qu'il soit universitaire ou populaire. Puis l’on considérera
la lucidité du propos, en même temps que l’échec historique de la tentative :
l’Europe s’est faite tout autrement, contre la souveraineté de ses états,
contre l’âme de ses peuples, et surtout contre les racines chrétiennes de sa
culture, que ces discours n’évoquent pas explicitement, mais qu’ils présupposent
amplement. Souvent - toujours, peut-être
- les idées hautes et les desseins
profonds sont broyés par l’histoire. C’est pourquoi nous nous en remettons à
celui qui, étant l’Alpha et l’Oméga, le Principe et la Fin (Ap. 21, 6), fera tourner toutes choses à sa gloire.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.