Nicolas Poussin, Paysage avec un homme lavant ses pieds dans une source, vers 1648. Londres, National Gallery. |
« Nous avons quelques lettres des grands paysagistes ; Poussin et Claude Lorrain ne disent pas un mot de la campagne romaine. Mais si leur plume se tait, leur pinceau parle ; l’agro romano était une source mystérieuse de beautés, dans laquelle ils puisaient, en la cachant par une sorte d’avarice de génie, et comme par la crainte que le vulgaire ne la profanât. Chose singulière, ce sont des yeux français qui ont le mieux vu la lumière de l’Italie ».
Chateaubriand, Mémoires d’outre-tombe[1].
[1] Livre trentième, chap. 9 ; éd. M. Levaillant – G. Moulinier ; Paris, Gallimard, 1951, vol. II, p. 255.
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